
1875 Début de l'Histoire
Place Clémenceau à Biarritz, l’oncle Diribarne crée « Le Comptoir des denrées coloniales ». C’est le temps des bains, de l’opulence et d’une vie de cour autour de l’impératrice Eugénie qui venait jusqu’alors. Les grands du monde se pressent à l’épicerie où l’on découvre déjà les saveurs venues d’ailleurs.

1912 Une nouvelle gare au coeur de Biarritz
La station balnéaire effervescente représente la modernité. « La gare du Midi » est tout juste inaugurée au cœur du centre commerçant. Les trains à vapeur y déposent des flots de voyageurs et de célébrités venus profiter de la mer et des gourmandises régionales.

1918 L'Épicerie du Progrès
Le nom sonne juste. C’est la fin de la guerre, le début d’une nouvelle ère. L’épicerie Arnaud Arostéguy se tourne vers le monde avec des produits et un service destinés à une nouvelle clientèle fortunée anglo-saxonne et russe. Sur le bas de la vitrine est inscrit « English and American Store » et Marie, Arnaud, Félix et les employés prennent la pose. Arnaud Arostéguy importe déjà des produits spécifiques tels que la « Piccalilly Sauce » ou le « Dry Gin Bombay ».

1935 Au coeur des années folles
Biarritz est une ville riche et le lieu de tous les possibles. L’architecture art-déco a façonné la ville en une quinzaine d’années. Les femmes sont élégantes, Chanel les libère avec des pantalons et des robes confortables. Félix Arostéguy revient, heureux, formé. Il est déjà passionné de moto et de Jannie. Une jeune femme sublime qui devient très vite sa femme et la mère de Jacques puis de Maïder.

1945 La fin des années sombres
Une autre guerre. Félix est appelé pour ses classes à Tarbes au 2ème Hussard. Il s’y rend à moto et rencontre Jacques Dufilho et Henri Génès. C’est en partant pour la guerre à moto qu’il a un accident. Il est rapatrié et redevient naturellement épicier. À la fin de la guerre, une bombe explose rue Victor-Hugo et détruit la devanture de l’épicerie. La vitrine change de style.

1975 Centenaire
La Maison Arostéguy a réussi à rejoindre le cercle fermé des entreprises centenaires en France, grâce à l'incroyable gestion de Félix Arosteguy, qui a brillamment guidé l'épicerie à travers les épreuves du siècle passé.

1982 Passation à la 4ème génération
Après avoir dirigé l'épicerie Arosteguy avec succès, Félix décide de passer le flambeau à sa fille, Maïder Arosteguy. Elle insuffle une touche féminine à l'épicerie. Malheureusement, elle décèdera deux ans plus tard.

1989 Passation à la 5ème génération
Son enfance dans l’épicerie, ce sont les week-ends et toutes les vacances « les deux pieds, les deux mains dans les cornichons » comme il dit. À 26 ans, Pierre Arostéguy rejoint son grand-père Félix au sein de l’épicerie. Ensemble, ils travailleront près de 20 ans. Le temps de la transmission de l’histoire, de la connaissance, du savoir-faire, de l’humour et de la gentillesse.
1992 Création de la marque
1999 Création du site internet
C’est un nouveau saut dans le futur avec l’ouverture de la boutique en ligne. Le monde entier peut désormais commander les spécialités de la maison, les meilleurs produits du terroir basque et des cinq continents. La volonté de préserver les valeurs de la Maison depuis 5 générations tient à cœur à son créateur.

2009 Refonte de la boutique
Le changement dans la continuité, c’est le leitmotiv de Pierre. La boutique fait peau neuve mais la Maison Arostéguy garde son âme d’antan. La vitrine retrouve sa grande ouverture d’origine, les boiseries de pich pin et le mobilier sont préservés et réaménagés pour rendre plus accessibles au grand public les assortiments de produits. Les éclairages, le plancher, les hauts plafonds sont rénovés avec quelques touches de modernité. Il suffit de lever les yeux pour découvrir au plafond l’histoire de la Maison des débuts à nos jours avec Félix jouant de l’accordéon. C’est beau, c’est grand, attrayant et toujours chaleureux et convivial.